Risque de déversement d’hydrocarbures en mer-Mise à jour du Plan d’urgence national |26 August 2009
C’est la Secrétaire Principale Lucie Athanasius qui a ouvert officiellement cet atelier d’une semaine
L’atelier est organisé par le Fonds Global de l’Environnement (GEF), le Développement de l’Autoroute maritime et le Projet de Prévention de la Pollution Marine et Côtière de la Commission de l’Océan Indien, en collaboration avec le gouvernement seychellois.
C’est Mlle Lucy Athanasius, Secrétaire principale du Département des Risques et Désastres placé sous la tutelle de la Vice présidence, qui a donné le coup d’envoi de cet atelier où on a remarqué la présence de la Secrétaire principale des Transports, Mme Véronique Hermini, ainsi que de nombreux invités.
Trois experts de la Commission de l’Océan indien animent les travaux : ce sont M. Raj Prayag qui est le Coordinateur sous- régional du projet pour le développement d’une autoroute maritime et la prévention de la pollution marine et côtière du sud-ouest de l’Océan Indien ; M. Pierre Piovano, un expert très connu dans la sous-région pour avoir contribué à la mise au point du Plan d’urgence de plusieurs pays, et Major Fréderic Blondeau qui est un expert opérationnel de la Marine nationale française.
Les participants appartiennent aux organisations et partenaires concernés par le sujet.
Dans son discours d’ouverture, Mlle Athanasius a souligné l’importance d’un Plan d’urgence national de haut niveau ainsi que l’importance que le gouvernement attache à ce sujet.
“Par an, près de 5000 pétroliers longent la côte est du continent africain et nous sommes conscients des risques de pollution que cela pose si un accident advenait ”, a-t-elle déclaré.
Abordant les mesures prises, elle a rappelé les précautions retenues par l’organisation maritime internationale qui intensifie ses efforts pour minimiser les risques de pollution d’hydrocarbures en assurant que les pétroliers soient construits selon les normes internationales. Il en est de même du gouvernement seychellois très en pointe sur la protection de l’environnement et qui veille à cet égard à ce que tous les navires constituant sa flotte pétrolière soient construits en respect des normes internationales.
« Mais malgré tout cela, a-t-elle noté, on ne peut pas négliger le fait que le danger d’un déversement nous guette à tout moment », a-t-elle dit.
On notera qu’en plus de la mise à jour du Plan national, sont également inscrits au programme de cet atelier la réévaluation du rôle de chacun des partenaires et l’intégration du DRDM (Département pour la Gestion des Risques et Désastres) comme nouveau partenaire dans le Plan national qui date de 1998.
Pendant l’atelier, il est attendu que les participants visitent des lieux de stockage pour un audit des équipements existants. Ils doivent également participer à un exercice d’une journée organisée par les Seychelles, d’après un scénario établi par des experts français.