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L’histoire de la presse seychelloise |28 June 2021

L’histoire de la presse seychelloise

La presse seychelloise a 181 ans. Le 10 janvier 1840 est né le premier journal appelé Le Feuilleton des Séchelles. C’était un hebdomadaire et les Seychelles le devaient à un Français, Thomy Mamin, qui avait emmené en 1839 de Maurice une petite presse typographique.

Le 8 juillet 1840, le journal changeait de nom et devenait Le Séchellois. Le journal a paru pendant neuf mois seulement.

Trente-six (36) ans après, précisément le 29 janvier 1877, Monsieur A. M. Descombes créait à Mahé le second journal des Seychelles, L’Impartial, fabriqué selon les procédés de la lithographie.

Comme Le Séchellois, L’Impartial rencontra beaucoup de difficultés et cessa de paraître un an plus tard.

C’est seulement en 1899 que fut lancé Le Réveil le 28 avril de cette même année. Ce journal (Le Réveil) eut un sort meilleur que celui de ses prédécesseurs puisqu’il maintint le cap pendant plusieurs années.

Entre-temps le gouvernement avait construit en 1877 une imprimerie et le 1er décembre 1877 paraissait le Seychelles Government Gazette chargé de publier les informations officielles, les avis et communiqués etc.

Après Le Réveil naissaient Le Petit Seychellois (1916), Le Réveil Seychellois (1924), The Clarion (1933), L’Impartial (1936), Le Seychellois (1943) et Le Progrès (de 1947 à 1948).

Pendant ce temps, l’Eglise Catholique romaine publia pour la première fois en 1935 L’Action Catholique qui devenait en 1960 L’Echo des Iles.

Le Gouvernement commença à publier quotidiennement, entre 1926 et 1929, une feuille d'informations appelée Reuters' Telegrams and Advertisers.

Il lança le Government Bulletin en 1942. Cette publication quotidienne a changé de nom en 1961 pour devenir Seychelles Bulletin.

Le 29 juin 1976, le jour de l’indépendance du pays, Seychelles Bulletin prenait le nom de NATION. Le 4 janvier 1984, le quotidien NATION a pris le nom de Seychelles NATION.

En raison des coûts d’impression, peu d’opérateurs s’intéressaient à ce secteur. Il y a aussi l’étroitesse du marché (un lectorat très limité et la rareté de la publicité même si cette tendance commence à changer).

Beaucoup de journaux ont vu le jour avant de disparaître, faute de moyens financiers.

A ce jour, Seychelles NATION reste le seul journal à sortir sur papier chaque matin et support numérique mobile. Vous pouvez lire les autres en numérique seulement.

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