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Projet RECOS   |27 January 2024

Projet RECOS   

Science, bonnes pratiques, mobilité et initiatives de terrain pour renforcer la résilience des populations et des écosystèmes côtiers

 

La Commission de l’Océan Indien (COI) a organisé le deuxièmecomité de pilotage (COPIL) du projet RECOS « Résilience des populations et des écosystèmescôtiers du Sud-Ouest de l’Océan Indien ». Après avoir pris connaissance des avancées dans lamise en œuvre des activités en 2023, les représentants des États membres de la COI y ont validéles grands axes d’intervention du projet en 2024.

RECOS continuera ainsi de renforcer lacoopération scientifique régionale, de faciliter les échanges de bonnes pratiques de gestionintégrée des zones côtières (GIZC) entre les pays membres et de soutenir les initiatives derestauration et d’exploitation durable des écosystèmes marins et côtiers. Le projet RECOS estfinancé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds français pourl’environnement mondial (FFEM).

Sur l’année 2023, le projet RECOS de la COI a posé les jalons d’activités majeures : ouverture duprogramme d’échanges d’expériences, lancement de l’appel à projets ou encore la signature deconventions de financement pour deux projets pilotes à Madagascar.

Ainsi, 11 acteurs des Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles ont effectué 3 visites de terrain dansla région et pu échanger autour de la gestion de l’érosion côtière par les systèmes d’informationgéographique, la restauration des zones côtières et humides ainsi que la mise en place de réservestemporaires de poulpes. 127 dossiers de demande de financement d’initiatives nationales ou régionalesont été reçus à la suite de l’appel à projets témoignant de l’enthousiasme suscité par ce dispositif d’appuiet de la variété des initiatives en faveur de la GIZC. Les résultats issus du processus de la première phasede sélection seront prochainement publiés sur le site web et les réseaux sociaux de la COI.

Concernant le volet scientifique de RECOS, trois ateliers régionaux ont permis aux acteurs de la GIZC de : Renforcer leurs capacités de mise en œuvre du programme éducatif Sandwatch ; Bénéficier d’une formation à l’outil IMET (Integrated Management EffectivenessTool) ; Apprendre de l’expérience seychelloise sur la conservation des mangroves et la surveillance des herbiers marins  et renforcer l’accompagnement des différents réseaux d’acteurs régionaux impliqués dans la gestiondes aires marines protégées (WIOMPAN), des mangroves (WIOMN) et des herbiers marins(WIOSN).

Par ailleurs, le projet RECOS a alloué deux bourses de recherche doctorale portant respectivement sur« l’efficacité des aires marines protégées dans l’Océan Indien occidental (OIO) » et « l’évaluation del’éducation à l’environnement dans l’OIO ». Une troisième bourse portant sur la thématique de « laconservation et la restauration des mangroves et des herbiers marins de l’OIO » sera prochainementattribuée.

Ces résultats confirment, comme l’a souligné Pr. VêlayoudomMarimoutou, Secrétaire général de la COI,que « les projets régionaux comme RECOS, financé par l’AFD et le FFEM, sont de nature à assurer des impacts directs et durables sur nos populations parce qu’ils facilitent les échanges d’expériences debonnes pratiques ; créent, stimulent et consolident des réseaux de scientifiques et d’acteurs de terrain ; renforcent, amplifient ou accélèrent des projets locaux de résilience et de gestion intégrée ; ou encoredéveloppent des synergies avec d’autres initiatives ».

Les actions entreprises en 2023 sont appelées à s’amplifier en 2024. Le plan de travail validé par le COPIL prévoit notamment :

- Le renforcement du suivi et de la gestion des écosystèmes côtiers et d'échanges d'expériences par la mise en œuvre et partage d'approches GIZC dans la région OIO et le renforcement de la coopération scientifique régionale sur la restauration des écosystèmescôtiers, production de connaissance et suivi scientifique des projets de terrain.

Pour sa part, M. Mathieu Thenaisie, directeur adjoint de l’Agence française de développement (AFD), arappelé que « le projet RECOS consacre le partenariat entre l’AFD, le FFEM et la COI autour de la mêmeconsidération de la portée à la préservation et la restauration des écosystèmes côtiers, en apportant dessolutions concrètes pour faire face à l’un de ses principaux axes de vulnérabilité des îles de l’OcéanIndien ». Et d’ajouter que « RECOS, programme opérationnel devant faire émerger des solutionsconcrètes (notamment par la méthodologie GIZC), doit aussi pouvoir être appréhendé et utilisé parchacun des pays membres comme un outil utile pour porter la voix des États-membres dans les instancesde discussion et de décision internationale ».

A noter que le projet RECOS vise à renforcer la résilience des populations littorales face aux effets du changement climatique en restaurant les services rendus par les écosystèmes côtiers. Il est financé à hauteur de 10 millions € par l’Agence française de développement et le Fonds français pour l’environnement mondial. RECOS est mis en œuvre par la COI aux Comores, à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles jusqu’en 2026.

 

Source : COI

 

 

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