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Domestic

Conférence sur la paix et la stabilité : |06 December 2022

Conférence sur la paix et la stabilité :

La délégation Seychelloise

Forte présence seychelloise à la conférence sur la prévention de crise et efforts de médiation

 

Six seychellois issus d’horizons divers ont pris part aux travaux de la Conférence sur la paix et la stabilité : prévention de crise et efforts de médiation qui s’est tenu à Port Louis, Maurice, la semaine dernière.

Co-organisée par la Commission de l’Océan Indien (COI) et le département des Affaires politiques et de consolidation de la paix de l’Océan Indien, cette conférence de deux jours est l’un des activités du projet Gouvernance, Paix et Stabilité (GPS) de la COI et a été assistée par une trentaine de personnes représentants les Etats-membres de la COI et d’autres organisations internationales comme, l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Union africaine (UA), la Southern Africa Development Community (SADC) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

La délégation Seychelloise était composée de l’Officier permanent de liaison des Seychelles auprès de la COI, M. Ralph Agrippine ; le représentant du SIFCO (Seychelles Interfaith Council) le Révérend Danny Elizabeth ; Mme. Irene Sirame du bureau du Procureur de la République ; M. Michel Pierre, le vice-président de CEPS : Mme. Diana Benoit, directrice de la James R. Mancham Peace and Diplomacy Research Institute de l’Université des Seychelles ; et M. Cliff Alissop de la division de gestion de risques de désastres.

Pendant l’ouverture de la conférence, M. Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI) a souligné que « notre région de l’Indianocéanie est globalement en paix. Nous avons la chance – et cela mérite d’être souligné – de vivre dans un espace de stabilité d’une grande diversité humaine. Pour autant, le risque existe. Nous sommes à quelques encablures de zones de tension ; les rivages voisins sont le théâtre de conflits larvés ou ouverts où des filières criminelles et des forces délétères prennent pieds ; notre océan est convoité et, de fait, il est au cœur d’enjeux globaux qui ne sont pas exempts de risques ; et enfin, les impacts multiformes des chocs mondiaux – climat, énergie ou pandémie – créent des situations de fragilités, exacerbent les inégalités, nourrissent le pessimisme et les tentations déstabilisatrices ».

SG Marimoutou a fait ressortir que « cette conférence est une belle occasion de faire un vœu – non pas un vœu pieux comme un refrain trop entendu mais un vœu en conscience et en responsabilité : formons le vœu d’une action collective, soutenue, systématique et ouverte pour prévenir les risques en Indianocéanie et assurer la stabilité régionale sur le long terme. C’est un vœu tout à fait réaliste et réalisable. Pour ce faire, nous avons tous, à notre niveau, une part de responsabilité. La COI assumera la sienne dans le périmètre confié par ses instances décisionnelles. Je souhaite que les institutions nationales, les organismes régionaux et internationaux et nos partenaires y contribuent à travers un dialogue franc et une vigilance partagée ».

La conférence était structurée en trois parties. Une première partie était dédiée à l’introduction des principes et outils comme le concepts de médiation et diplomatie préventive, une deuxième partie sur l’expérience des organisations internationales et régionales en matière de prévention de crise et de médiation et la troisième partie sur l’appropriation nationale dans le maintien de la paix, la prévention et la résolution des conflits. C’est pendant cette troisième tranche des travaux de la conférence que Diana Benoit a fait une présentation sur le rôle de la James R. Mancham Peace and Diplomacy Research Institute de l’Université des Seychelles dans le maintien de la paix aux Seychelles.

Au cours des discussions dans les différents groupes, les représentants seychellois ont fait resortir que même si les Seychelles ont pu jusqu’ici éviter la situation de crise, les facteurs de crise existent au sein de la société et qu’ils faut les extirper en les adressant à travers des débats de fonds qui ouvriront la voie à une paix positive.

 

Compilé par Vidya Gappy

Photos : contribuées

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