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Mon Seigneur Alain Harel lance le 3ème épisode de sa lettre pastorale ‘Pti Lepa Pti Lepa’ |06 July 2021

Après avoir demandé aux familles chrétiennes de l’aider à écrire la suite de sa lettre en partageant avec lui leurs réflexions sur trois questions qu’il avait posées lors de la messe de la familles organisée le jour de la fête de l’Ascension le 16 mai dernier à l’Eglise de La Sainte Famille de Nazareth à Grand Anse Mahe, Monseigneur Alain Harel a lancé le 3ème épisode de sa lettre.

Les réflexions des familles devaient se concentrer autour – les joies que vivent les familles même si elles ne sont pas des familles parfaites, les souffrances et difficultés dont font face et vivent les familles ; et les nombreux défis pour les familles seychelloises aujourd’hui.  

Les familles ont communiqué leurs réponses et réflexions à travers un numéro de téléphone Whatsapp spécial qui est le 2520828.

Après avoir reçu de nombreuses contributions Monseigneur Harel a complété le 3ème épisode de sa lettre que nous avons le plaisir de publier.

« Je voudrais, chères familles des Seychelles, vous faire part des joies, des difficultés et des défis (challenges) vécus par nos familles, à partir des remontées obtenues  de nos réflexions en famille et aussi à partir d’autres observations-réflexions.

 

 Les joies vécues au sein de nos familles aux Seychelles

 

« Tout d’abord nous sommes habités par un sentiment de gratitude. Certes nos familles sont loin d’être parfaites, fragiles même, mais elles sont ‘notre nid’ où nous nous sentons chez nous. Comme la carapace de la tortue, notre famille est le lieu où, loin de toute publicité, nous nous sentons en sécurité et un lieu qui nous permet de vivre à l’aise. 

« Oui, c’est bien sous le toit familial que nous avons de quoi nous nourrir, nous vêtir et ainsi assurer nos besoins de base. Davantage encore, c’est au sein de notre famille que nous avons été accueillis et que nous  existons comme une personne unique, tout d’abord en recevant un prénom, mais aussi  en expérimentant ce que signifie être aimé et aimer.

« Notre famille nous socialise : elle nous apprend à communiquer en nous transmettant une langue ‒ pour nous la langue Kreol, elle nous initie à un art de vivre à travers une culture ‒ pour nous la culture seychelloise.

« Nombreux d’entre nous ont vécu l’expérience de la joie de retrouver ‘lakaz manman’ après une absence. 

« La famille est le lieu où nous expérimentons la joie d’entreprendre des projets en commun comme construire une maison ou faire ensemble un voyage, ou des économies pour les études des enfants etc ; nous y découvrons aussi le sens du partage et de la solidarité, de l’entraide et de l’amour inconditionnel (je compte pour les autres, peu importe même mes bêtises!), le pardon aussi.

« Au sein de la famille nous apprenons l’importance de la discipline et donc le respect des autres, le partage des responsabilités. 

« Bref, c’est le lieu de notre humanisation. La famille est pour beaucoup d’entre nous « legliz dan lakour » où nous apprenons  à connaître Jésus, à prier, à découvrir la beauté de l’évangile et à devenir disciple de Jésus en essayant de mettre nos pas dans ses pas. Pti lepa pti[L1]  lepa !

« Je vous communique un des témoignages reçus sur WhatsApp et qui exprime bien cette joie de vivre en famille : ‘Lazwa se kan nou zwenn pour partaz repa, partaz nou lavi, lasemenn, nou bann sousi e la ansanm nou riye, danse e sante. »

Mersi Senyer pour  bann koup, bann manman tousel, bann manman ek bann papa ki pe ‘struggle’ pour realiz  bann rev pour nou fanmir. Mersi pour bann zenn ek zanfan ki pe donn tou zot partisipasyon pour zot fanmiy ere.’

« Est-ce que vous vous retrouvez dans ce compte-rendu qui vient de différentes familles ? 

« Concernant votre propre famille, quels sont les sentiments de gratitude qui habitent votre cœur ?

« Pour quelles personnes, quels événements, peut-être même dans une circonstance particulière, voulez-vous dire merci au Seigneur mais aussi à certaines personnes ? N’hésitons pas à faire la démarche. 

« Dans 15 jours je vous proposerai de prendre connaissance des difficultés vécues par nos familles à partir des témoignages reçus. 

« ‘Pti lepa – pti lepa’, œuvrons pour la croissance de notre propre famille et de toutes les  familles des Seychelles.

« Fraternellement en Christ. »

 

Communiqué de l’Evêché

 

 

 

 

 

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