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Afin de stopper les violences raciales, il faut comme aux Seychelles miser sur l’éducation des enfants |06 June 2020

Afin de stopper les violences raciales, il faut comme aux Seychelles miser sur l’éducation des enfants

En août 2015 nous avions participé, dans le cadre du centre international des conférences, à plusieurs colloques de haut niveau concernant la lutte contre le racisme, la discrimination, le harcèlement et les différentes formes de violences dont les attouchements sexuels et les viols.

A l’issue de ces manifestations nous étions persuadés que le monde avait évolué et que tous ces actes ignobles allaient rejoindre les registres du passé et qu’une vie plus agréable serait proposée aux citoyens du monde.

Depuis plusieurs jours nous nous préparions à regarder à la télévision les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley qui s’envolaient du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée SpaceX d’une société privée fondée par Elon Musk un ingénieur d’origine Sud-Africaine.

Dans cette fusée évoluant à plus de 27 000 km/h, une caméra transmettait l’intérieur de la capsule en direct, montrant les deux hommes attachés dans leurs sièges pendant leur ascension supersonique. C’était vraiment impressionnant.

Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été les premiers à poser le pied sur la lune. A cette époque la télévision était rare dans les foyers et il fallait se réunir chez ceux qui avaient la chance de posséder un poste en noir et blanc. Chacun avait l’impression de vivre des moments historiques. Le monde entier avait parlé de cette conquête spatiale pendant de longues semaines. C’était une évolution exceptionnelle de la recherche.

L’œuvre gigantesque d’Elon Musk et de ses amis astronautes n’a pas connu cette fois-ci le même succès et a dû laisser la première place de l’information à un « fait divers » horrible qui bouleverse le monde entier.

 

« Je ne peux plus respirer ! » sont les derniers mots de Georges Floyd 

 

L’image a fait le tour du monde. Un homme de couleur noire plaqué au sol par un policier blanc qui l’immobilise avec un genou sur le cou lui bloquant la tête contre le sol. C’est insoutenable ! trois autres policiers regardent leur collègue sans bouger presque indifférents. Sur place et devant le petit écran nous assistons à la mise à mort d’une personne qui aurait effectué une faute minime en voulait régler un achat avec un billet périmé de vingt dollars. C’est tout du moins la version officielle controversée de la police.

Un témoin, impuissant devant cette machine policière a eu la présence d’esprit de filmer cette scène qui a horrifié les États-Unis puis le monde. Des émeutes ont éclaté d’abord à Minneapolis, dans une cinquantaine de villes puis au pied de la Maison Blanche. Les manifestations se sont exportées au Canada, et en Nouvelle Zélande avant de toucher d’autres pays des cinq continents.

Les vitrines des magasins brisées, des scènes de pillages nombreuses, la colère est grande. Le Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump est conduit dans le « bunker » de la Maison Blanche afin d’être protégé. Il est vrai que le tweet du Président « quand les pillages démarrent, les tirs commencent » est considéré comme une apologie de la violence.

De nombreux noirs américains sont souvent en situation de pauvreté. Ce racisme entre blancs et noirs provoque des inégalités. Cela explique ces feux de la colère et les pillages de magasins.

Georges Floyd n’est pas la première victime du racisme des policiers blancs. Bien sûr il ne faut pas résoudre les problèmes de violence par la violence mais des millions de défavorisées savent que s’ils ne bougent pas, rien ne sera possible. Nous avons vu, malgré tout, des policiers blancs mettre un genou par terre à la suite de cet assassinat comme signe d’excuse. Ces actes de révolution ne sont pas nouveaux et remontent pratiquement à la création des États-Unis.

 

Marcus Thuram et les sportifs à genoux pour Georges Floyd

 

Stephan Jackson l’ancien joueur de NBA, en basket, champion avec les San Antonio Spurs en 2003, connaissait très bien Georges Floyd. Stephan a réagi vigoureusement en combattant la philosophie des policiers qui se savent protégés même lorsqu’ils provoquent un meurtre délibéré. Ces crimes et ces violences policières rappellent la période de l’assassinat de Martin Luther King en 1968 qui avait enflammé les États- Unis.

Kareen Abdul Jabbar, l’ancienne légende du basket s’est exprimée dans le « Los Angeles Times », l’un des plus grands journaux des États-Unis, pour attirer l’attention du public sur ce racisme institutionnel qui existe dans le système judiciaire, éducatif, et dans le monde du travail de son pays. Ce qui est réconfortant c’est que de très nombreux jeunes sportifs blancs sont intervenus.

« La communauté noire a besoin de notre aide. Cela fait très longtemps qu’elle n’a pas été entendue. Ouvrez vos oreilles, écoutez, parlez. Ce n’est pas de la politique. Ce sont les droits humains ».

De nombreux autres sportifs ont élevé la voix « quand les Américains seront-ils traités et respectés de la même manière, peu importe leur couleur et leur sexe ? »

Les hommages et les demandes de justice se succèdent dans le monde du sport français. Yannick Noah le vainqueur de Roland Garros de tennis en 1983 a publié quelques mots : « Assez !!!!, il ne suffit pas de ne pas être raciste, nous devons être antiracistes ! criez le fort ! »

Kylian Mbappé, ballon d’or, du meilleur espoir du football mondial, demande justice pour Georges Floyd et présente sa revendication avec le poing levé signé d’une expression de révolte de force et de solidarité.

Le championnat de football a repris en Allemagne. Au cours du match entre Mônchengladbach et le Hertha Berlin, Marcus Thuram, le fils de Lilian Thuram, champion du monde 1998 avec l’équipe de France (victoire de la France contre le Brésil 3-1), a marqué deux buts au cours du match. Ce n’est pas ses exploits sur le terrain que le public a retenu mais les symboles envoyés par Marcus aux téléspectateurs, puisqu’en raison du coronavirus, les matches se jouent devant des tribunes vides.

L’attaquant français a attendu la remise en jeu pour se mettre à genou comme l’on déjà fait plusieurs sportifs américains afin d’attirer l’attention des téléspectateurs sur les violences policières faites aux noirs. Cet acte fort a été salué par les deux équipes, leur encadrement et les téléspectateurs.

 

Les Seychelles au festival international des enfants selon la philosophie d’Alfred Nobel

 

Le Prix Nobel de la paix récompense la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armes permanentes, et à la propagation des progrès pour la paix. Ce prix est attribué à ceux qui luttent pour, les droits de l’homme, les libertés et l’aide humanitaire.

En 2014 la Pakistanaise, Malala Yousafzai qui a 17 ans est devenue la plus jeune lauréate et l’indien Kailash Satyarthy ont partagé ce Nobel de la paix qui récompense leur lutte contre l’oppression des jeunes et pour le droit à l’éducation de tous les enfants.

Malala milite depuis l’âge de onze ans. Malgré les menaces des talibans qui lui avaient tiré une balle dans la tête, cette jeune fille ne s’est pas laissée intimider et a poursuivi sa lutte pour l’éducation et la tolérance. En 2013 au cours d’un discours très applaudi à la tribune de l’organisation des Nations-Unies, Malala avait déclaré « menons le combat contre l’analphabétisme, la pauvreté, le terrorisme, nos livres et nos crayons sont nos meilleures armes ».

Erna Athanasius, lorsqu’elle devint Ambassadeur des femmes et des enfants, sollicita l’association des Amis de l’Océan Indien afin de prendre part au festival mondial des enfants prévu en juin 2015. Après une sélection et des entraînements effectués sous la direction de Bennet Accouche, le grand chorégraphe et musicien, une délégation de six filles et six garçons ainsi que trois responsables de la « Team Seychelles » : Erna Athanasius, Lala Accouche du ministère des Affaires étrangères, Bennet Accouche le responsable artistique et la chanteuse Kashia Boniface se sont déplacés en Normandie.

Pendant deux semaines les jeunes Seychellois se sont plongés dans la culture normande et ont beaucoup appris au contact de leurs jeunes camarades en allant à l’école et en participant à différentes activités dans les départements Normands, la Picardie et le département des Yvelines.

Un jury composé d’enseignants et de membres de plusieurs associations internationales a établi un classement officiel à la fin du festival. A la surprise générale c’est l’équipe des Seychelles qui a gagné la compétition devant 41 nations des cinq continents. La participation représentait 2 500 enfants. Les Seychellois étaient hébergés à Berneval le Grand près de Dieppe une petite ville que dirige Patrice Philippe le Maire depuis vingt ans et très grand ami de notre archipel. Au cours de ce festival les protégés de SE Athanasius ont gagné le tournoi de football devant la Russie et le Kazakhstan. Les jeunes seychellois ont impressionné le public lors des spectacles sur scène mais également dans les maisons de retraite. La présentation de la vie aux Seychelles à l’aide de documents et de posters a mis en évidence la bonne préparation de ces enfants qui ont gardé un grand souvenir de leur passage en Normandie.

 

Dans ce festival les cinq continents étaient représentés

 

Des enfants de toutes les couleurs de peau, de toutes les coutumes, de toutes les religions se sont rencontrés ainsi que leurs encadrants, au cours de ce festival chacun a pu découvrir ce qu’est la fraternité et l’amitié. Nous sommes persuadés que dans les pays où la ségrégation existe encore que les habitants auraient une autre vision du vivre ensemble.

En évoquant le racisme, il faut mettre en lumière les Seychelles, pays où il n’existe pas de différence entre les enfants allant qui sont habillés de la même tenue afin d’éliminer les éventuelles différences sociales. Dès leur entrée dans la vie active, ces jeunes de toutes les couleurs et idéologie religieuses partent à armes égales dans le choix de leur future activité professionnelle.

Avec cette nouvelle évocation du racisme, nous ne pouvons pas ignorer l’œuvre considérable de Nelson Mandela, l’homme du vingtième siècle qui a réussi à faire basculer les mentalités dans son pays, l’Afrique du Sud ainsi que Mohammed Ali, le philosophe qui ne parlait pas uniquement avec ses poings.

Leur ombre avait plané au-dessus de ce festival qui restera mémorable pour tous.

 

Francis Herbet

 

 

En août 2015 nous avions participé, dans le cadre du centre international des conférences, à plusieurs colloques de haut niveau concernant la lutte contre le racisme, la discrimination, le harcèlement et les différentes formes de violences dont les attouchements sexuels et les viols.

A l’issue de ces manifestations nous étions persuadés que le monde avait évolué et que tous ces actes ignobles allaient rejoindre les registres du passé et qu’une vie plus agréable serait proposée aux citoyens du monde.

Depuis plusieurs jours nous nous préparions à regarder à la télévision les astronautes américains Bob Behnken et Doug Hurley qui s’envolaient du centre spatial Kennedy en Floride à bord d’une fusée SpaceX d’une société privée fondée par Elon Musk un ingénieur d’origine Sud-Africaine.

Dans cette fusée évoluant à plus de 27 000 km/h, une caméra transmettait l’intérieur de la capsule en direct, montrant les deux hommes attachés dans leurs sièges pendant leur ascension supersonique. C’était vraiment impressionnant.

Le 20 juillet 1969, Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins ont été les premiers à poser le pied sur la lune. A cette époque la télévision était rare dans les foyers et il fallait se réunir chez ceux qui avaient la chance de posséder un poste en noir et blanc. Chacun avait l’impression de vivre des moments historiques. Le monde entier avait parlé de cette conquête spatiale pendant de longues semaines. C’était une évolution exceptionnelle de la recherche.

L’œuvre gigantesque d’Elon Musk et de ses amis astronautes n’a pas connu cette fois-ci le même succès et a dû laisser la première place de l’information à un « fait divers » horrible qui bouleverse le monde entier.

 

« Je ne peux plus respirer ! » sont les derniers mots de Georges Floyd 

 

L’image a fait le tour du monde. Un homme de couleur noire plaqué au sol par un policier blanc qui l’immobilise avec un genou sur le cou lui bloquant la tête contre le sol. C’est insoutenable ! trois autres policiers regardent leur collègue sans bouger presque indifférents. Sur place et devant le petit écran nous assistons à la mise à mort d’une personne qui aurait effectué une faute minime en voulait régler un achat avec un billet périmé de vingt dollars. C’est tout du moins la version officielle controversée de la police.

Un témoin, impuissant devant cette machine policière a eu la présence d’esprit de filmer cette scène qui a horrifié les États-Unis puis le monde. Des émeutes ont éclaté d’abord à Minneapolis, dans une cinquantaine de villes puis au pied de la Maison Blanche. Les manifestations se sont exportées au Canada, et en Nouvelle Zélande avant de toucher d’autres pays des cinq continents.

Les vitrines des magasins brisées, des scènes de pillages nombreuses, la colère est grande. Le Président des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump est conduit dans le « bunker » de la Maison Blanche afin d’être protégé. Il est vrai que le tweet du Président « quand les pillages démarrent, les tirs commencent » est considéré comme une apologie de la violence.

De nombreux noirs américains sont souvent en situation de pauvreté. Ce racisme entre blancs et noirs provoque des inégalités. Cela explique ces feux de la colère et les pillages de magasins.

Georges Floyd n’est pas la première victime du racisme des policiers blancs. Bien sûr il ne faut pas résoudre les problèmes de violence par la violence mais des millions de défavorisées savent que s’ils ne bougent pas, rien ne sera possible. Nous avons vu, malgré tout, des policiers blancs mettre un genou par terre à la suite de cet assassinat comme signe d’excuse. Ces actes de révolution ne sont pas nouveaux et remontent pratiquement à la création des États-Unis.

 

Marcus Thuram et les sportifs à genoux pour Georges Floyd

 

Stephan Jackson l’ancien joueur de NBA, en basket, champion avec les San Antonio Spurs en 2003, connaissait très bien Georges Floyd. Stephan a réagi vigoureusement en combattant la philosophie des policiers qui se savent protégés même lorsqu’ils provoquent un meurtre délibéré. Ces crimes et ces violences policières rappellent la période de l’assassinat de Martin Luther King en 1968 qui avait enflammé les États- Unis.

Kareen Abdul Jabbar, l’ancienne légende du basket s’est exprimée dans le « Los Angeles Times », l’un des plus grands journaux des États-Unis, pour attirer l’attention du public sur ce racisme institutionnel qui existe dans le système judiciaire, éducatif, et dans le monde du travail de son pays. Ce qui est réconfortant c’est que de très nombreux jeunes sportifs blancs sont intervenus.

« La communauté noire a besoin de notre aide. Cela fait très longtemps qu’elle n’a pas été entendue. Ouvrez vos oreilles, écoutez, parlez. Ce n’est pas de la politique. Ce sont les droits humains ».

De nombreux autres sportifs ont élevé la voix « quand les Américains seront-ils traités et respectés de la même manière, peu importe leur couleur et leur sexe ? »

Les hommages et les demandes de justice se succèdent dans le monde du sport français. Yannick Noah le vainqueur de Roland Garros de tennis en 1983 a publié quelques mots : « Assez !!!!, il ne suffit pas de ne pas être raciste, nous devons être antiracistes ! criez le fort ! »

Kylian Mbappé, ballon d’or, du meilleur espoir du football mondial, demande justice pour Georges Floyd et présente sa revendication avec le poing levé signé d’une expression de révolte de force et de solidarité.

Le championnat de football a repris en Allemagne. Au cours du match entre Mônchengladbach et le Hertha Berlin, Marcus Thuram, le fils de Lilian Thuram, champion du monde 1998 avec l’équipe de France (victoire de la France contre le Brésil 3-1), a marqué deux buts au cours du match. Ce n’est pas ses exploits sur le terrain que le public a retenu mais les symboles envoyés par Marcus aux téléspectateurs, puisqu’en raison du coronavirus, les matches se jouent devant des tribunes vides.

L’attaquant français a attendu la remise en jeu pour se mettre à genou comme l’on déjà fait plusieurs sportifs américains afin d’attirer l’attention des téléspectateurs sur les violences policières faites aux noirs. Cet acte fort a été salué par les deux équipes, leur encadrement et les téléspectateurs.

 

Les Seychelles au festival international des enfants selon la philosophie d’Alfred Nobel

 

Le Prix Nobel de la paix récompense la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armes permanentes, et à la propagation des progrès pour la paix. Ce prix est attribué à ceux qui luttent pour, les droits de l’homme, les libertés et l’aide humanitaire.

En 2014 la Pakistanaise, Malala Yousafzai qui a 17 ans est devenue la plus jeune lauréate et l’indien Kailash Satyarthy ont partagé ce Nobel de la paix qui récompense leur lutte contre l’oppression des jeunes et pour le droit à l’éducation de tous les enfants.

Malala milite depuis l’âge de onze ans. Malgré les menaces des talibans qui lui avaient tiré une balle dans la tête, cette jeune fille ne s’est pas laissée intimider et a poursuivi sa lutte pour l’éducation et la tolérance. En 2013 au cours d’un discours très applaudi à la tribune de l’organisation des Nations-Unies, Malala avait déclaré « menons le combat contre l’analphabétisme, la pauvreté, le terrorisme, nos livres et nos crayons sont nos meilleures armes ».

Erna Athanasius, lorsqu’elle devint Ambassadeur des femmes et des enfants, sollicita l’association des Amis de l’Océan Indien afin de prendre part au festival mondial des enfants prévu en juin 2015. Après une sélection et des entraînements effectués sous la direction de Bennet Accouche, le grand chorégraphe et musicien, une délégation de six filles et six garçons ainsi que trois responsables de la « Team Seychelles » : Erna Athanasius, Lala Accouche du ministère des Affaires étrangères, Bennet Accouche le responsable artistique et la chanteuse Kashia Boniface se sont déplacés en Normandie.

Pendant deux semaines les jeunes Seychellois se sont plongés dans la culture normande et ont beaucoup appris au contact de leurs jeunes camarades en allant à l’école et en participant à différentes activités dans les départements Normands, la Picardie et le département des Yvelines.

Un jury composé d’enseignants et de membres de plusieurs associations internationales a établi un classement officiel à la fin du festival. A la surprise générale c’est l’équipe des Seychelles qui a gagné la compétition devant 41 nations des cinq continents. La participation représentait 2 500 enfants. Les Seychellois étaient hébergés à Berneval le Grand près de Dieppe une petite ville que dirige Patrice Philippe le Maire depuis vingt ans et très grand ami de notre archipel. Au cours de ce festival les protégés de SE Athanasius ont gagné le tournoi de football devant la Russie et le Kazakhstan. Les jeunes seychellois ont impressionné le public lors des spectacles sur scène mais également dans les maisons de retraite. La présentation de la vie aux Seychelles à l’aide de documents et de posters a mis en évidence la bonne préparation de ces enfants qui ont gardé un grand souvenir de leur passage en Normandie.

 

Dans ce festival les cinq continents étaient représentés

 

Des enfants de toutes les couleurs de peau, de toutes les coutumes, de toutes les religions se sont rencontrés ainsi que leurs encadrants, au cours de ce festival chacun a pu découvrir ce qu’est la fraternité et l’amitié. Nous sommes persuadés que dans les pays où la ségrégation existe encore que les habitants auraient une autre vision du vivre ensemble.

En évoquant le racisme, il faut mettre en lumière les Seychelles, pays où il n’existe pas de différence entre les enfants allant qui sont habillés de la même tenue afin d’éliminer les éventuelles différences sociales. Dès leur entrée dans la vie active, ces jeunes de toutes les couleurs et idéologie religieuses partent à armes égales dans le choix de leur future activité professionnelle.

Avec cette nouvelle évocation du racisme, nous ne pouvons pas ignorer l’œuvre considérable de Nelson Mandela, l’homme du vingtième siècle qui a réussi à faire basculer les mentalités dans son pays, l’Afrique du Sud ainsi que Mohammed Ali, le philosophe qui ne parlait pas uniquement avec ses poings.

Leur ombre avait plané au-dessus de ce festival qui restera mémorable pour tous.

 

Francis Herbet

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