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Archive -Seychelles

NISTI a audité les laboratoires publics et les centres de recherche Centraliser les ressources communes en gardant son champ d’expertise |25 November 2016

Une première rencontre des laboratoires, qui en présage d’autres au vue des recommandations présentées et discutées, a eu lieu, mercredi, en salle de conférence du centre de diagnostic du Sheikh Khalifa à l’hôpital des Seychelles.

Habituellement en blouses blanches dans leurs laboratoires ou dans leurs bureaux respectifs, des experts, des chercheurs, des techniciens et des responsables de service ont pu partager les résultats des différents audits menés, depuis 2015 à aujourd’hui, par Mme Ina Barbe, consultante auprès de l’Institut National pour la Science, la Technologie et l’Innovation (NISTI).

D’après la présentation du président de NISTI, M. Conrad Shamlaye, cet atelier couvre en partie leurs objectifs majeurs, à savoir la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation (STI), la coordination des recherches scientifiques nationales et le développement des collaborations et coopérations entre les organisations à visée STI. Le but principal de cette rencontre était de promouvoir le développement des laboratoires nationaux et des centres de recherche, tout en favorisant leur collaboration et leur efficacité.

Pour cela, au travers de diverses présentations des laboratoires audités, chacun a pu mettre en avant ses forces, c'est-à-dire ses capacités et ses compétences. De même, ils ont pu recenser leurs lacunes existantes et les challenges auxquels ils doivent faire face dans le futur. Deux fortes contraintes s’exercent sur tous les laboratoires et centres de recherche. Tout d’abord, le manque d’expertise et de ressources humaines. Ensuite, le manque d’espace global et surtout le stockage des produits chimiques dangereux. Ce travail a été complété par le rapport d’audit de Mme Barbe qui a émis un certain de nombres de recommandations.

Parmi celles-ci y figurent : la définition d’une politique et d’une réglementation pour les laboratoires au niveau national ; la suppression des doublons ; une approche complémentaire entre le public, le vétérinaire, l’industrie, l’environnement et la santé ; la prise en compte des besoins d’analyses de laboratoire pour les petites entreprises ; l’émergence d’un laboratoire supplémentaire pour soutenir le secteur économique ; l’identification des partenaires et des homologues outre-mer et/ou internationaux ; une stratégie nationale pour la recherche et le développement ; un plan national pour la recherche ; la synergie des instituts de recherche aux Seychelles ; le développement de la recherche au travers de l’élévation de ses standards et au bénéfice de l’économie locale ; et enfin une banque de données de références pour tous les travaux de recherches afin d’éviter la fragmentation de celles-ci.

Tous les participants ont salué l’initiative de NISTI concernant  cet atelier, ils ont, tout de même, soulevé les besoins en moyen humain de NISTI pour faire face aux charges de travail que représentent la mise en place de telles recommandations. En effet, l’effectif du personnel de NISTI est actuellement de 5 personnes. « Justement, nous comptons sur vos expertises respectives afin de mener à bien ce grand challenge, ce sera avant tout un travail interactif et collaboratif. A aucun moment, NISTI prendra en charge du pur travail technique d’une organisation existante. Nous sommes des facilitateurs », a partagé, avec repartie, le Dr Conrad Shamlaye. Il a insisté, également, sur la mise en place d’un comité de pilotage pour le plan national de recherche. Dans le même temps, il a invité tous les participants et audités présents à en faire partie : The Seychelles Bureau of Standards (SBS), Seychelles Fishing Authority (SFA), Seychelles Institute of Technology (SIT), Ministry of Health (Seychelles Public Health Laboratory and National Drugs and Quality Control Laboratory), National Botanical Gardens Foundation (NBGF), Seychelles Agricultural Agency (SAA) : Agriculture Research Centre, Veterinary Services and National Plant Protection Office), Department of Environment, Public Utilities Corporation (PUC Water and Sewage Division), Seychelles Police, Forensic Laboratory et The Blue Economy Research Institute de l’Université des Seychelles. Les audités, l’IRD (Institut pour la Recherche et le Développement) ainsi que le laboratoire clinique de l’hôpital des Seychelles, ont rajouté, qu’à l’unanimité, ils sont pour une centralisation et une optimisation communes des ressources via NISTI, en gardant chacun son champ d’expertise.  La suite du chantier est en cours, à savoir comment mettre en commun ses ressources avec des mandats, des objectifs et des besoins différents, avec quels moyens ? Des idées au financement, il y a de quoi faire !

Retrouvez la suite des débats dans nos colonnes « Sciences et Technologies ».

 

 

 

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