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Les Seychelles et la Normandie étudient les possibilités de partenariat |21 August 2014

Les Seychelles et la région française de Normandie ont eu la possibilité d’étudier les futures possibilités de partenariat économique. Ceci lors d’un colloque d’une demi-journée sur la place des Seychelles dans l’Economie Mondiale tenu au Centre International des Conférences (ICCS) mardi matin.

Organisée par le Consulat des Seychelles en Normandie avec la collaboration de la Chambre de Commerce et de l’Industrie (SCCI), la rencontre a voulu également offrir la possibilité aux hommes d’affaires seychellois de mettre en place des partenariats avec des collègues normands.

Les invités, parmi lesquels avait pris place le Ministre Désigné et responsable des Affaires Sociales, du Développement Communautaire et des Sports, M. Vincent Meriton, ont eu l’occasion de débattre sur de différents sujets apportés par de différents intervenants. Parmi ceux-ci, le Ministre des Ressources Naturelles, M. Peter Sinon, le président de la SCCI M. Marco Francis, le directeur général de l’Autorité des Ports le Colonel André Ciseau, la directrice adjointe du Conseil National du Tourisme Mlle Nathalie Didon et une représentante des petits et moyennes entreprises (PME) Mme Evalina Joubert.

C’est au Ministre des Finances, du Commerce et de l’Industrie M. Pierre Laporte qu’est revenu l’honneur de prononcer le discours d’ouverture de l’atelier.

Le ministre Laporte a fait ressortir que le sujet, ‘L’Economie Mondiale aux Seychelles’, concerne et touche la vie de tout le monde, surtout à un moment où le Seychellois est mis au centre du développement national et que notre société connait une transformation sociale importante.

« Nous sommes passés de l’économie traditionnelle à une moderne. On se demande comment alors que nous avons tellement progressé, nous rencontrons autant de défis sociaux. Nous ne faisons pas souvent le lien entre les deux situations et c’est précisément ce que je veux proposer aujourd’hui. Beaucoup de nos problèmes sociaux ont leur origine dans la façon dont nous avons évolué et changé pendant les dernières années », a-t-il dit.

Le ministre a rajouté qu’à l’heure du village mondial et de la technologie de l’information où les Seychelles ne fonctionnent plus en isolation, le colloque permettra aussi de mieux comprendre la complexité de l’économie mondiale et de voir comment le pays doit s’y adapter.

« Nous avons un rôle à jouer dans le village global. Dans un environnement hautement interdépendant et interconnecté où la culture de consommation des nations développées peut menacer l’existence future des petites nations, où la communication internationale et les partenariats sont une nécessité, où les idées, influences et valeurs dominantes sont transmises à travers le monde, il est impératif que les petits Etats en voie de développement comme nous discutent de ce qui se passe autour de nous », a renchéri M. Laporte.

Lui répondant, le consul honoraire des Seychelles en Normandie. M. Francis Herbet s’est posé la question de savoir comment un petit pays de 91 000 habitants comme les Seychelles ont pu réussir dans son développement économique ?

Il a rajouté que malgré ce développement, le pays ne peut plus vivre en autarcie mais a besoin de partenariats, de projets de développement et d’infrastructures comme des ports et des aéroports qu’il faut bien exploiter. D’après lui, un partenariat gagnant-gagnant sera possible grâce à la technologie et à la communication.

« On ne vient pas en conquérants mais nous voulons plutôt proposer un partenariat dans une relation égal à égal », a-t-il souligné.

M. Herbet a conclu que cette coopération ne s’arrêtera au colloque mais que les actions dans ce sens seront activement poursuivies.

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